Quand dans ma main
L'envie me vient
De t'écrire plutôt que de te dire.

Les mots lourds à porter,
D'un auteur inconnu
Où se retiennent les pleurs
Et qui soulèvent tant de sincérité.

Quand dans ma main
L'envie me vient
De t'écrire plutôt que de te dire.

Tous ces mots tendres,
On s'en est trop servi
A faire des chansons
Auxquelles on ne croit plus.

Quand dans ma main
L'envie me vient
De t'écrire plutôt que de te dire.

Je pense à toi...
Il est bien loin le temps
Où l'on s'en allait en riant
Cueillir des serments d'argent.

Quand dans ma main
L'envie me vient
De t'écrire plutôt que de te dire.

Mon âme est avec toi
Dans le cours si tourmenté de nos vies
Dans la lumière de ta lumière
Un ange veille sur toi.

Tu joues, je m'envole
Sur ta musique.
Je pleure, tu consoles
Mon coeur arctique.

J'avance, tu avances
On s'approche.
Je cours, tu balances
Pas trop proches.

Je découvre, tu délibères,
Indécision éphémère.
Je voudrais, tu ignores,
Pas encore.

J'attends, tu appelles,
Coeur joyeux.
Tu ris, une étincelle,
Soyons heureux.

Je valse, non, je vole,
Depuis hier, je vis.
Toi, tu... ô bémol...
Rien de précis.

Je parle, non, je chante
D'une nouvelle voix.
Toi, tu... ô mystère...
Je ne sais pas.

Je crois, tu vois
Qu'on s'aime.
C'est fou, ou pas,
Mais tu m'emmènes.

Je marche, et l'on va
Sur de nouveaux pas
J'envisage, tu imagines
Un avenir que l'on anime.

Je me noie, tu me sauves
Bienvenue paradis mauve.
De tes yeux brillants,
Je nous sais amants.

Je tombais, tu tombais
Nous tombons toujours.
J'aime, tu aimes,
À deux.

Mon monde se referme sur moi
Que je ne vois que deux points
Fixés sur mon malheureux destin.
Et tu tends ta main dans le froid.

Saurais-tu me tirer du cauchemar
Que je nourris tous les soirs ?
Saurais-tu réveiller mon bonheur
Et effacer mes sombres douleurs ?

Tu te rapproches silencieusement
Alors que je tremble de mon vivant.
Un pas de plus et je m'évanouirai,
Je ne sais soutenir ce regard animé.

Saurais-tu me sortir du trou noir
Que j'ai creusé de mes avoirs ?
Saurais-tu endormir mes peines
Que j'ai ravivées sans les tiennes ?

Seulement un soupir nous sépare
Et toutes mes pensées s'égarent.
Personne n'ose ouvrir la bouche
Ou tendre la main, qu'on se touche.

Saurais-tu marcher à mes côtés
Sans dicter ce que je dois penser ?
Saurais-tu me rendre heureuse,
Que j'écrive des pages joyeuses ?

Je décide alors de franchir le pas,
De creuser un chemin à tes bras.
Et toi, tu les ouvres tout grands
Et me réchauffe si tendrement...

Nous restons un moment immobiles
Pour profiter de cet instant fébrile
Où nous tremblons tels des feuilles,
Sachant désormais ce qu'elles veulent.

Maintenant je n'ai doute de ce bel amour :
Tu dois rester dans mes bras pour toujours.
Tu as trouvé l'entrée de ma voute azurée,
Toi que j'attendais toutes ces années.

Si tu ne veux plus croire
Aux bienfaits du hasard
Dis, c’est quoi l’amitié ?

Si j’ai perdu mon temps
A soigner tes tourments
Dis, c’est quoi l’amitié ?

Si le jour où j’écris
Tu n’es plus dans ma vie
Dis, c’est quoi l’amitié ?

Si j’appelle : personne,
Un téléphone qui sonne
Dis, c’est quoi l’amitié ?

Une lettre qui meurt,
Retour à l’envoyeur
Dis, c’est quoi l’amitié ?

Si en fermant les yeux
Je te vois malheureux
Dis, c’est quoi l’amitié ?

Si la vie m’a trahie
Si je n’aime plus la vie
Dis, c’est quoi l’amitié ?

Si entendre chanter
Donne envie de pleurer
Dis, c’est quoi l’amitié ?

Si je ne vois plus rien
Quand je pense à demain
Dis, c’est quoi l’amitié ?

Si pour toi la raison
N’est plus que déraison
Et que les trahisons
Brouillent la réception
Des communications
Alors,
Dis,
C’était quoi l’Amitié ?

Berce-moi que je m'assoupisse,
Que la dernière chose que je vois
Soit tes yeux, ces feux d'artifice,
Que cette image reste avec moi.

Ne me quitte pas maintenant,
Je ne saurais supporter…
Ne me quitte pas, mon amant,
Je ne saurais l'accepter...

Susurre ces belles paroles
Évitant chaque triste bémol.
Je les écouterai sans arrêt ;
J'aime entendre ces couplets.

Caresse mes oreilles de ta voix,
Que je me perde dans les sons.
Mes tympans s'inclinent en ton nom ;
Cette mélodie réjouit mes émois.

Ne me quitte pas tout de suite,
Je ne saurais encore rêver...
Ne me quitte pas aussi vite,
Trop de minutes à écouler...

J'ai passé ces années à t'attendre, et
Je n'aurais la force de recommencer.
Reste un peu, collé sur mon corps
Et dis-moi que tu m'aimes encore...

Ne me quitte pas aujourd'hui,
Je deviendrais amie avec l'ennui...
Ne me quitte pas, tendre ami,
Je ne saurais traverser la nuit...

Ne me quitte pas mon ange,
Il est temps que tout s'arrange...
Ne me quitte pas mon coeur,
Sans toi, il n'existe de bonheur...